Le dragon et la souris
Ne crachant plus que de la fumée,
Un dragon se mit à éternuer.
– Mais, dit-il, que m’arrive-t-il ?
Il faut que je ramone ma cheminée.
D’une branche d’arbre il se saisit,
Sur laquelle dormait une souris.
Il l’enfonce au fond de sa gorge,
La remue encore et encore,
Puis, le ramonage terminé,
Souffle fort pour cracher sa flamme.
Ce fut un désastre, il était bien en panne !
Apparut alors au bout de son nez
La petite souris au poil tout roussi.
– Que fais-tu là, demanda le dragon ?
– Je ne sais, répondit la souris,
Mais chez vous on étouffe,
Il fait chaud et noir,
Cela m’a donné le cafard !
– C’est toi, dit le dragon, qui a éteint ma flamme,
Pour moi, c’est un terrible drame,
Je sens que je vais te dévorer !
– Ah non, s’écria la souris,
Vous n’avez donc pas compris
Que vous êtes allergique aux souris !
À cela le dragon n’avait pas pensé.
– Mais, comment faire démarrer ma cheminée,
Demanda le dragon tout étonné ?
– C’est simple, répondit la souris :
Prenez dans une cheminée
Une branche enflammée,
Il vous suffira de l’avaler !
Un dragon se mit à éternuer.
– Mais, dit-il, que m’arrive-t-il ?
Il faut que je ramone ma cheminée.
D’une branche d’arbre il se saisit,
Sur laquelle dormait une souris.
Il l’enfonce au fond de sa gorge,
La remue encore et encore,
Puis, le ramonage terminé,
Souffle fort pour cracher sa flamme.
Ce fut un désastre, il était bien en panne !
Apparut alors au bout de son nez
La petite souris au poil tout roussi.
– Que fais-tu là, demanda le dragon ?
– Je ne sais, répondit la souris,
Mais chez vous on étouffe,
Il fait chaud et noir,
Cela m’a donné le cafard !
– C’est toi, dit le dragon, qui a éteint ma flamme,
Pour moi, c’est un terrible drame,
Je sens que je vais te dévorer !
– Ah non, s’écria la souris,
Vous n’avez donc pas compris
Que vous êtes allergique aux souris !
À cela le dragon n’avait pas pensé.
– Mais, comment faire démarrer ma cheminée,
Demanda le dragon tout étonné ?
– C’est simple, répondit la souris :
Prenez dans une cheminée
Une branche enflammée,
Il vous suffira de l’avaler !